Archives de l’auteur : Rémy Pasti

La campagne Kisskiss est presque réussie… presque!

Bienvenu visiteur !

Comme vous le savez peut-être déjà, la campagne de financement participatif de notre beau projet touche bientôt à sa fin.

Il nous reste 13 jours pour obtenir les 30% restants et ainsi atteindre notre objectif sur http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/l-ermitaj-malin-lieu-de-permaculture-et-de-detente

« Pour quoi ? » me direz-vous…

Hé bien pour pouvoir redémarrer le projet et vous accueillir dans les meilleures conditions pardi !

L’argent ICI récolté nous aidera à acquérir : une toile pour le tipi, des matériaux de construction pour la serre, un poêle pour le gîte, un kit de panneaux voltaïques, des analyses des terres et d’eaux et des réservoirs d’eau.

Le tout étant bien-sûr essentiel au bon fonctionnement de la structure et à l’hébergement des visiteurs cet été.

Si vous ne connaissez pas encore nos activités, nous sommes un groupe de 7 personnes désireuses de construire un modèle de vie propice à l’épanouissement personnel et l’échange. L’autonomie alimentaire et énergétique étant l’un de nos buts, un autre étant la transmission de savoirs (savoir-faire, savoir-être) au travers de cours, stages et animations dans un éco-lieu de 8 hectares.

Nous recherchons pour cela d’ailleurs des personnes capables d’animer un stage de méditation, qi gong, asinothérapie, sophrologie, chant chorale, percussion, vannerie à un groupe de 10-15 personnes, de préférence en anglais/français/roumain durant une semaine (durée à définir avec le formateur) cet été (de juin à septembre).

Et si vous avez un peu plus de temps, je vous invite à parcourir notre dossier téléchargeable via cette adresse : http://ermitajmalin.com/blog/wp-content/uploads/2015/03/dossierErmitajfe%CC%81vrier2015_02_03_2015.pdf

Vous y trouverez toutes les informations utiles et peut-être même bien encore plus.

Merci d’en parler autour de vous, à vos collègues, amis, famille et même à des inconnus !

L’équipe de l’Ermitaj.

Traduction reportage JT

Comme promis, la traduction de l’article publié par proTV, qui reprend presque mot pour mot le texte du reportage que ProTV nous a consacré dans son JT du samedi 6 février 2015.

Ils sont sept et ont un plan magnifique. Il est question de Belges qui refont leur vie ici 

Exaspérés par la vie bruyante et stressante de la vie en ville, ils ont tout laissé en plan dans leur pays natal pour s’installer dans un village reculé de la province de Bistritsa, où ils prennent soin, comme de vrais Transylvaniens de leur fière ferme!

Ils aiment tellement cet endroit qu’ils souhaitent partager la simplicité de leur vie avec d’autres étrangers qu’ils souhaitent accueillir pendant les vacances. Loin de la civilisation, en cet endroit sans électricité et sans route asphaltée, sept Belges ont trouvé leur coin de paradis.

Beaucoup disent : «  Comment pouvez-vous vivre comme ça ? Tu n’as ni le courant ni de route » Philippe répond : « je ne veux pas d’asphalte parce que j’aime l’idée que quelqu’un doive laisser sa voiture et marcher 20 minutes à pied pour nous rejoindre ».

Coline est anthropologue, Pierre travaille dans une librairie, Remy est psychologue. Ensemble, ils ont renoncé à la vie moderne en Belgique et, depuis une semaine, sont officiellement installés en Roumanie… à la campagne; Ils disent que le travail à l’écurie leur plaît davantage que celui de bureau.

Philippe a 57 ans et vit en Roumanie depuis 1991. Il a découvert le pays à travers les livres de Cioran. C’est lui qui a créé l’endroit et qui a convaincu la jeune équipe de le rejoindre via une annonce passée dans un magazine.

« Plusieurs personnes m’ont affirmé: « si vous, sept Belges perdus en Roumanie, vous débrouillez, alors nous vous rejoindrons.  Cela sera un petit village belge ». Nous n’avons ni la télévision, ni la radio et je n’en veux pas, elles sont interdites ici», nous dit Philippe.

« La première chose que j’ai remarquée ici, c’est le calme et et ça fait du bien, sans bruit, sans voiture, sans musique » dit Coline Vanlaeys

Qui a besoin d’un téléviseur quand on a une cour remplie d’ânes ? Ils apprennent à se chauffer au bois de la forêt, à prendre soin des abeilles… Dans la cuisine, le pain cuit dans le four.

« Nous souhaitons montrer aux gens qu’il est possible de vivre dans un endroit comme celui-ci, de cultiver ses propres légumes et de boire l’eau de la rivière » dit Coline.

Depuis la Révolution, pour beaucoup de Roumains, « réussir dans la vie » équivaut à bosser dans une tour de verre et vivre dans un appartement dans un immeuble aux murs de plâtre. A première vue, il semble difficile pour les Roumains de comprendre la philosophie des Belges.

Pierre explique :

« Montrons aux gens qu’il est facile de vivre simplement, sans se sentir obligés de faire des choses qui nous déplaisent. Pour nous, cet endroit est très confortable. L’omniprésence de la nature est impressionnante ici.»

Tandis qu’en Roumanie, ne sont restés dans les villages que les vieux, en Belgique et dans les autres pays occidentaux la vie à la campagne est un luxe.

«Nous allons planter toutes sortes de légumes, pour notre propre consommation. En Belgique, un hectare vaut 20 000 euros » dit Remy.

Philippe explique que beaucoup de compatriotes lui ont demandé des détails et il est convaincu qu’en cas de succès, beaucoup d’autres personnes suivront leur exemple.